Sasha se sentait bien dans les bras de Riley. Ca la rassurait énormément et puis, malgré qu'il soit impulsif, il réfléchissait plus qu'elle! Quand il parla d'appeler sa mère, elle se trouva vraiment bête de ne pas y avoir pensé avant. Elle écourta leur étreinte quand son téléphone sonna. Elle remarqua rapidement que c'était Erika et s'empressa de décrocher. Elle était inquiète comme jamais et ça s'entendait au son de sa voix! D'ailleurs, elle ne laissa pas sa mère parler et lui demanda immédiatement si elle allait bien. Sa réponse ne la rassura qu'à moitié puisque Erika ne parla même pas de ce qui se passait! Sasha se contenta de soupirer. Elle allait demander à sa soeur d'aller chez Sam leur tante parce que l'aînée des Savannah n'était pas prête de rentrer sans sa mère!

- Je vais bien oui... Maman, je sais que tu es au Devil's Tail, je voulais te rejoindre après ma garde, mais ils ne laissent entrer personne! Qu'est ce qui se passe? Y'a une tonne de policiers mais aucune ambulance! Tu es sûre que tu vas bien hein? Ne t'inquiète pas pour Leah, je lui dirai d'aller chez tante Sam. Je repars pas sans toi...

Bien que la situation ne s'y prêtait pas, Riley souriait face à la réaction de Sasha. Evidemment elle n'avait pas pensé à téléphoner à sa mère. Comment lui en vouloir, dans le stresse et la panique, les choses les plus basiques ne nous viennent pas à l'esprit et c'était bien normal. C'était en partie pour ça que le pompier était auprès de sa collègue. Elle le tempérait dans son impulsivité et lui la calmait et essayait de trouver des solutions simple.

Avoir Sasha dans les bras, lui semblait être la chose la plus naturelle du monde. Il se sentait tellement bien avec la brune tout contre lui. Et il fallait croire qu'elle aussi s'y sentait bien, parce qu'il sentait ses épaules se relâchaient quelques peu, comme si elle abandonné toute cette tension qui l'habitait.
Pendant ce moment, Riley l'avait remerciait, Sasha ne comprenait pas très bien le pourquoi de ce merci, mais ce n'était pas le plus important pour le pompier, il voulait juste qu'elle le fasse. Et puis la réaction de Sasha était bien plus qu'il ne pouvait espérait.
Elle l'avait embrassé. Bon d'accord, c'était au coin des lèvres, mais tout de même, elle l'avait fait. Et Riley était prêt à l'embrasser comme jamais il ne l'avait fait, mais bien sur c'était à ce moment bien précis que son téléphone sonna. Il se recula à regret, mais restait quand même à proximité pour essayer de comprendre ce qui se passait, puisque c'était la même de Sasha au bout du fil.

“Alors tout va bien ?”

Il n'avait fait que chuchoter cette phrase pour ne pas déranger Sasha, mais il voulait quand même savoir si tout se passait bien.

Se retrouver face à Lizbeth, c'était pire que tout. La colère qu'elle avait pu ressentir à son égard était remontée d'un coup. Sa réponse accentua la rage qui naissait peu à peu. Elle n'avait pas changé. Après toutes ces années, Blackwood n'avait absolument pas évolué d'un iota ! C'était la constatation qu'elle faisait au premier regard.

« Non en effet, je préférais t'oublier, toi et tout ce qui pouvait avoir un rapport avec la princesse peste que tu étais devenue. ... »

Et ensuite, elle continua son spitch. Daphne eut l'envie folle de rigoler. Lizbeth, mère ? L'enfant était à plaindre. Avec Linus, il y avait peut-être une chance mais avec l'irresponsable Lizbeth ? Sans compter que ça devait être un supplice pour elle de perdre sa taille de guêpe, même pour seulement neuf mois !

« Je vois que tu n'as toujours pas appris à penser par toi-même ... innove un peu et évite de répéter ce que je viens de te dire !»

Daphne préféra ne pas relever le fait qu'elle soit enceinte ... quoique ...

« Bien, c'est réciproque. Tu dois sans doute aller t'admirer dans une glace et vérifier que tu n'as pas un gramme en trop sur la balance. Quoique, avec le gosse qui arrive, ça risque d'être difficile. Cela dit, toutes mes félicitations au père, l'enfant aura au moins une chance de bien évoluer ...»

Daphnée ! Qu’est-ce qu’elle foutait ici celle-là ? J’avais d’autres chats à fouetter que de m’occuper d’une sale traîtresse. Si j’avais la force de lui arracher les yeux, je lui ferais. Cette pétasse m’avait abandonné le jour de mon mariage ! Je la détestais. Comment pouvait-elle m’avoir fait ça ? Bon, Linus m’avait dit que j’avais mal agi, mais je ne croyais pas mériter qu’elle ne se présente pas à mon mariage. Nous étions si proches autrefois, mais maintenant c’était la guerre déclarée! C’était de malchance de tomber sur une femme qu’on n’avait pas vu depuis des années, même qui ne donnait aucun signe de vie. Elle osait parler de mon poids. Comment cette mocheté sur patte pouvait parler de mon apparence ? Pfff, cette saleté ! « Non en effet, je préférais t'oublier, toi et tout ce qui pouvait avoir un rapport avec la princesse peste que tu étais devenue. ... » Je lui lançai un regard noir. Je n’étais pas une peste ni une princesse ; elle se trompait. Au vu de comment elle réagissait, je me demandais vraiment laquelle entre nous deux était la véritable princesse des pestes. « Je vois que tu n'as toujours pas appris à penser par toi-même ... innove un peu et évite de répéter ce que je viens de te dire ! » Je plisse légèrement les yeux. Au diable, Bridget, je devais régler un malentendu de plusieurs années avec mon ancienne amie ! Je recommencerai à chercher ma petite blonde montréalaise plus tard. De toute manière, nous étions tous pris au bar jusqu’à nouvelle ordre. « Bien, c'est réciproque. Tu dois sans doute aller t'admirer dans une glace et vérifier que tu n'as pas un gramme en trop sur la balance. Quoique, avec le gosse qui arrive, ça risque d'être difficile. Cela dit, toutes mes félicitations au père, l'enfant aura au moins une chance de bien évoluer ... » Je ris jaune. Elle insultait ma progéniture qui ne lui avait rien fait, mais surtout qui n’était pas prêt à naître maintenant « Tu es tombée bien basse dans les moqueries en t’attaquant à mon enfant. Tout compte fait, c’est ton niveau d’âge mental depuis toujours. » dis-je en levant les yeux au ciel. « Comme tu peux être lourde par moment avec ta grande gueule qui se fait aller. T’es une petite minable, Daphne. Va jouer avec les minus dans ton genre, je n’ai pas de temps à t’accorder. Quand tu en as ta chance, tu as disparu sans retourner mes appels. » Je tournai les talons en lui faisant dos à la recherche de Bridget. « La classe ne t’a jamais été donné de toute manière. »