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La boîte à secrets

Les ragots de Lakeview ◗ voir le sujet

De ANONYMOUS
Je me demande souvent la logique de suivent les gens. Ils le savent pourtant qu'il est dangereux ce W alors pourquoi le provoquer avec leur réunion ?! C'est ma voisine qui m'en a parlé, elle a prévu d'y aller... Je pense vraiment que c'est une mauvaise idée. W risque de venir y faire un tour, c'est sûr !
De ANONYMOUS
A ce qu'on dit par chez moi, le jeune Foster aurait plusieurs petites amies. J'sais pas si c'est vrai mais c'est moche pour ces filles. Malgré tout, bien joué mon gars !
De JANE J. WELLINGTON
La petite nouvelle, Rebecca Hobbs, c'est un foutu spectacle à elle seule, bordel qu'elle me fait rire.
De MAXIMUS GOOD
D'abord il gifle les gamines, maintenant il hurle tout seul. Pas qu'entendre Tyee le sauvage brailler me dérange, mais ces espèces de grognements en russe, en finnois, je ne sais pas, ça commence à me les briser. S'il a le mal du pays qu'il rentre chez lui, ça fichera la paix à tout un quartier.
De TYEE H. L. DAENDELS
Ce que... C'est absurde ! Lizbeth est une amie, rien de plus, et je... Je voulais la voir. La nuit, en pleine rue. Il n'y a pas besoin d'un lieu pour trouver les gens à qui l'on tient.
De JOSH WILLIAMS
Si vous saviez tout ce que Anton entend et voit chez les Spencer. Le petit Chatwood il s'entend trop bien avec le nouveau locataire, ça l'air et il a vu des trucs dégueulasse, mais il a pas voulu m'en dire plus. Et c'est sans parler des engueulades entre la fille Spencer et ce sournois de Chatwood. Anton a du les séparer, mais il m'a dit qu'elle a une solide droite la fille de l’éleveur.
De MEREDITH LANDER
Si vous voulez mon avis, ils n'auraient pas du expédier la petite Chatwood chez les Spencer. Ils ont plus de 70 ans, c'est pas possible de laisser une telle furie chez de si braves gens. Rose voit tous les jours comment ils se font rabrouer par le fille.
De JOYCE RIPPER
Vous savez, celle qui se balade en limousine ? Ben je l'ai vu main dans la main avec le p'tit Chatwood. C'est quand même horrible, c'est la femme de l'autre Chatwood.
De HEATHER SPENCER
Quoi ? Comment ça je suis sexy en dessous érotique ? Non, j'ai rien fait de sexuel à Lizbeth... à part en parler...
De LINUS CHATWOOD
Quoi ? Lady en dessous affriolant ?

intrigue n°3



 
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 Lose yourself

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Lizbeth

Lizbeth A. Blackwood


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Lizbeth A. Blackwood
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☇ ÂGE RÉEL : 30
☇ DATE D'ANNIVERSAIRE : 19/02/1994
☇ A EMMÉNAGÉ LE : 12/05/2013
☇ MENSONGES : 2854
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☇ AVATAR : Eva Green




MessageSujet: Lose yourself Lose yourself  EmptyDim 11 Aoû 2013 - 1:06

    Partir en exploration des lieux dans la ville où elle résidait depuis peu le temps que son mari règle ses tracas était la meilleure solution à l’instant même. Elle devait laisser son mari travailler en paix au Fingertips. Elle ne se sentait toujours pas la bienvenue auprès de son mari. Pourtant, elle avait eu ce droit de rester. Bon, il était difficile de décliner cette demande à la suite d’une dispute et surtout lorsque l’envie de rester auprès de celui qu’on aime était fort présente. Elle devait donc apprendre à connaître les lieux qu’elle habiterait pour les prochains temps. Lizbeth savait qu’elle quitterait les États-Unis d’un moment à l’autre pour répondre à ses devoirs au sein de la compagnie familiale, mais elle avait encore un peu de temps. Elle répondait régulièrement à ses mails, à ses appels et surtout faire des conférences à distance à l’aide d’une webcam. Ce n’était pas le luxe, mais elle se débrouillait au mieux qu’elle le pouvait afin de rester auprès de Linus, son homme. Elle apprenait à vivre à distance de son travail. Elle devait tout de même un jour ou l’autre revenir pour régler quelques sombres affaires. Pourtant, elle avait encore un peu de temps devant elle pour profiter de la vie à Lakeview. Découvrir la ville était une formidable activité de couple, malheureusement son mari était occupé ailleurs. Elle ferait la route à pied sans lui.

    Elle prit sa petite veste au cas où le temps ne serait pas clément durant sa longue marche. Elle donna un baiser sur la joue de son mari avant de quitter le Fingertips prête à braver la nouveauté. Enfin, si elle avait su, elle aurait prit le temps d’amener son sac à main qui contenait ses cartes et surtout son cellulaire. Elle s’enfonça de plus en plus dans la ville ne se souciant du temps. La route se faisait bien. Le temps était agréable. La veste était sous son bras. Elle regardait cette défilée la vie dans cette communauté. C’était si différent de Cambridge. Certaines mœurs étaient différentes à celle de sa patrie, mais elle n’en faisait pas de cas continuait à observer avec curiosité son nouveau pays d’accueil. Bref, après un long moment de marche, la fatigue et la faim commencèrent à prendre d’assaut son corps de femme. C’était le temps de rebrousser chemin pour revenir au travail de son mari. Elle chercha distraitement son cellulaire. Horreur ! Elle réalisait sur le coup qu’elle avait laissé toutes ses pièces d’identité. Malheureusement, elle était prise au piège ne se souvenant pas d’où ce qu’elle devait passer pour reprendre le chemin vers la librairie. Eh merde ! Elle était perdue. Complètement désorientée, elle marchait à tâtons dans les rues qu’elle ne connaissait pas. Quelle idée de se promener seule sans effet personnel ? Elle n’avait pas d’argent avec elle ; elle ne pouvait téléphoner. Bordel, bordel, bordel… , se répétait-elle en boucle dans son esprit angoissé. Elle se dirigeait d’un pas rapide en direction des rues qu’elle croyait avoir pris. Elle tenta d’éviter un homme, mais elle fonça tout droit dans ce dernier. Lizbeth se retrouva sur les fesses à regarder l’homme sans être en colère. C’était une erreur humaine après tout si elle avait su amener tout ce qu’elle avait besoin, elle ne serait pas dans cette position désastreuse. Elle se releva rapidement. « Je suis désolée, monsieur. Je suis une tête en l’air. » dit-elle avec son fort accent britannique en faisant un petit sourire crispé pour l’homme. « Je me suis perdue. Je chercherais un moyen de rentrer chez moi ou au Fingertips. Retrouvé mon mari. Seriez-vous en mesure de me donner le chemin ? Je ne viens pas d’ici et j’ai tout oublié à la boutique de mon mari… » elle se gratta l’arrière de la tête parce qu’elle n’allait pas bien totalement perdue.
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MessageSujet: Re: Lose yourself Lose yourself  EmptyJeu 15 Aoû 2013 - 5:29

Pour Riley aujourd'hui était une journée comme toutes les autres. A ceci près qu'il avait fini son service à la caserne – il était pompier – et que pour une fois il avait l'après midi de libre. La nuit et la matinée avaient été longue. Il n'avait eu aucun appel d'urgence donc avec les gars ils s'étaient un peu fait chier, mais tout le monde préférait ce genre de soirée plutôt que de devoir partir à la recherches de blessé ou de morts. Du coup ils en avaient profité pour ranger la caserne – autant éviter que ça devienne un vrai bordel – et après ça ils s'étaient tranquillement installé pour faire un poker. Il ne manquait plus qu'une bière pour que la soirée soit parfaite, mais jamais en service. Riley n'avait ni gagné, ni perdu lors de cette partie. Et de toute façon ils avaient misé avec des cacahuètes. Donc rien de bien importants qui méritent qu'on s'acharne pour la victoire.
La seule chose qu'il regrette peut être en ayant quitté la caserne, c'était de ne pas avoir croiser la belle Sasha. Pas qu'il faisait une obsession, mais un peu quand même. Ils avaient certes décidé d'être amis, mais cette situation ne convenait plus du tout à Riley. Il était malade de jalousie dès qu'il voyait un mec s'approchait d'elle. Il avait bien tenté de la rendre jalouse avec Alexa quand ils étaient tous sorti en boîte, mais il n'était pas sur que cela est vraiment fonctionné. Toujours est-il qu'il pouvait compter sur le soutien de sa tendre amie dans cette situation qu'il n'arrivait plus à contrôler avec des sentiments qu'il n'arrivait pas à maîtriser.

Bref, il comptait bien profiter de cet après midi de libre pour faire tout ce qu'il avait à faire. C'est à dire pas grand chose. Si il devait quand même allait faire quelques courses, passer à la banque. Pas qu'il était en découvert, mais il voulait quand même vérifier ses comptes au cas ou.
Mais bien sur c'était toujours quand l'on faisait ce genre de plan que rien ne se passait comme prévu. Et effectivement, perdu dans ses pensées, Riley n'avait pas vu la jeune femme qui elle aussi semblait perdu mais pas de la même manière et l'incident vu inévitable.
Sans que le pompier ai pu comprendre ce qu'il se passait, une femme lui était rentré dedans et elle s'était retrouvé tout naturellement à terre. Loin de lui l'idée d'avoir des réflexions machistes, mais avec son boulot, il était plutôt bien foutu et pour le pousser ou le faire tomber fallait s'y mettre à plusieurs, mais quand il était pris par l'effet de surprise.
Ni une, ni deux, Riley avait aidé cette jeune femme à se relever.

« C'est moi qui suis désolé, je ne regardais pas où je mettais les pieds. Rien de casser j'espère ? »

Et il espérait bien qu'elle n'avait rien. Parce qu'il n'avait pas envie de se retrouver avec un procès sur le dos. Certes elle avait l'air d'être une très charmante femme et surtout très sympathique, mais son père lui disait souvent, « méfie toi garçon, l'habit ne fait pas le moine » et Riley était bien tenté de rajouter « surtout chez les femmes »
Mais à première vue, sinon se retrouver les fesses contre le bitume il ne lui était rien arriver de grave. Et puis bon ce n'était pas comme si Riley l'avait envoyé boulet en l'agressant et tout ça, il s'inquiétait quand même pour la santé de cette femme.
Jeune femme qui était apparemment perdue et qui avait un accent des plus sexy, il se demandait d'ailleurs d'où pouvait lui venir cet accent bien qu'il lui semblait avoir reconnu celui d'Angleterre. Mais n'étant pas un expert il n'allait pas se risquer.

« heu oui bien sur, sans problème. Vous continuez tout droit jusqu'à l'intersection, vous tournez à droite puis ensuite la première à gauche...En fait si vous préférez je peux vous y conduire, ça sera peut être plus simple. »

Oui parce que pas que c'était compliqué pour rejoindre le Fingertips, mais bon il y avait plein de croisement, et il avait peur de la noyer sous les informations. Surtout qu'elle n'avait ni papier pour écrire, ni rien du tout en fait vu qu'elle était partie les mains dans les poches d'après ce qu'il avait compris. Et puis son aide était totalement désintéressé. Elle était certes très belle, et de temps en temps Riley aimait bien tester son charme sur les femmes, mais elle était marié et il n'allait pas tenter le diable. Surtout que sa situation personnelle était bien assez compliqué comme ça pour qu'en plus, un mari jaloux aurait envie de lui refaire le portrait.

« Enfin si cela vous convient évidemment »

Riley n'avait pas du tout envie de se montrer lourd, ni qu'elle puisse penser qu'il était un dragueur de première.
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Lizbeth

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MessageSujet: Re: Lose yourself Lose yourself  EmptyDim 18 Aoû 2013 - 23:48

    Lizbeth cherchait désespérément un moyen de retourner à la maison ou tout simplement au Fingertips où elle sera en mesure de retrouver son chemin. Elle n’avait pas encore eu la chance de découvrir les environs. Il était vrai que Lizbeth n’avait pris le temps de quitter son mari pour partir en exploration. D’ailleurs, son mari n’avait pas été des plus présents ses derniers temps, donc elle était restée auprès de lui tentant par tous les moyens de ne pas se disputer avec lui. Malheureusement, les deux jours qu’elle avait passé avec lui avaient étaient un fiasco. Décidément, il était dans la plus grande des logiques de se perdre lorsqu’on ne connaissait pas son chemin. Elle avait tout de même fait une grave erreur en oubliant ses papiers d’identité ainsi que son précieux téléphone. La jeune femme regardait tout sauf devant elle. Elle finit sa course sur les fesses après avoir happé un autre pauvre passant. Pourtant, l’individu ne broncha pas. Elle leva les yeux vers une imposante carrure qui lui présentaient des excuses en l’aidant à se relever. Plus de peur que de mal à priori, mais elle savait très bien que ses fesses se lamentaient présentement. Enfin, elle aurait pu vivre une plus mauvaise mésaventure que celle-ci.

    Lizbeth lui fit un sourire en coin. Après tout, elle voulait entrer à la maison pour se reposer un peu avant son départ qui arrivait à grand pas. Demain matin, elle quittait les Amériques pour se rendre en sol anglais pour exercer son métier soit PDG de la compagnie pharmaceutique de sa famille. Elle ne pouvait être d’humeur maussade contre un homme qui n’avait rien à voir avec sa vie privée qui est assez problématique à l’instant. « C'est moi qui suis désolé, je ne regardais pas où je mettais les pieds. Rien de casser j'espère ? » Elle hocha de la tête. « C’est faux, je ne vous ai jamais vu! Nous sommes toutes les deux responsables. » elle répondait d’une voix douce avec son fort accent de son pays. Elle regardait tout autour ne sachant par où aller. Elle était littéralement perdue. Elle avait besoin d’aide et vite ! Elle regardait l’homme qui connaissait surement la ville. Elle souhaitait fortement que son aide puisse l’aider à retrouver son chemin. Linus devait être inquiet. En fait, non… il était si heureux de la voir partir qu’il oubliait presque sa présence qu’elle soit disparue ne lui effleurerait même pas l’esprit outre mesure. Lizbeth en profita donc pour demander de l’aide à l’inconnu. « heu oui bien sur, sans problème. Vous continuez tout droit jusqu'à l'intersection, vous tournez à droite puis ensuite la première à gauche...En fait si vous préférez je peux vous y conduire, ça sera peut être plus simple. » Elle cligna des yeux au départ cherchant à retenir la moindre des informations qu’il lui livrait. Malheureusement, elle aurait bien besoin d’un calepin pour retenir autant d’intersection, de rue et de direction, mais l’homme proposa une alternative alléchante. Devait-elle faire confiance à un inconnu ? Pourquoi pas ? Après tout, Linus ne prenait même pas la peine de s’en faire pour elle. À quoi bon faire attention à soi-même lorsque son imbécile de mari ne souhaitait que la voir à des milliers de kilomètre de lui ? Rancœur, rancœur quand tu nous tiens ! « Enfin si cela vous convient évidemment »

    Elle le regardait avec son regard qui disait « mon héros ». Bon sang, elle était tellement heureuse d’apprendre qu’elle serait capable de retourner à la maison pour dormir un peu. Elle n’attendait plus rien de la part de Linus. Il avait fait son choix le connaissant il ne reviendrait certainement pas sur sa décision. Malheureuse, elle l’était, mais cet inconnu venait d’embellir un peu plus sa journée morne. « Évidemment, vous me sauvez la mise. Oh bon sang, je cherche mon chemin depuis un certain temps. En plus, j’ai faim, mais le repas m’attend chez moi. » dit-elle en lui faisant un sourire sincère. Elle sautillait presque de joie telle une adolescente qui apprenait que le plus beau mec de l’école voulait sortir avec elle à la fête le vendredi soir. Pourtant, son prince charmant voulait plutôt qu’elle s’en aille loin. Ce sentiment agressif de rancœur tournait dans sa tête sans arrêt. Il modifiait l’humeur de Lizbeth. Elle en voulait vraiment à son mari pour tout ce qu’elle vivait depuis plus d’un mois. « Je serais très heureuse que vous m’accompagnez. Je m’appelle Lizbeth. Arrêtez de me vouvoyer, vous me faites vieillir. Je ne ressemble certainement pas à madame Blackwood. » Elle blaguait comme si elle oubliait à l’instant ses problèmes de couple qui l’épuisaient. Peut-être que rencontrer du nouveau monde lui ferait du bien. Est-ce que le divorce serait une alternative après tout ? S’ils n’étaient pas heureux ensemble, peut-être devraient-ils mettre un terme à leur relation ? C’était définitivement trop douloureux pour penser cela à l’instant. Son cœur ne pourrait supporter plus d’attaque sentimentale plus longtemps. Elle avait besoin d’une pause de toutes les disputes ; elle aimait Linus de tout son cœur. « Vous habitez ici depuis longtemps ? Moi, je suis en visite… » En visite, ouais, en visite…

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MessageSujet: Re: Lose yourself Lose yourself  EmptyLun 26 Aoû 2013 - 2:56

En sortant cet après midi pour faire ses courses, Riley ne s'attendait pas du tout à ce que cela finisse comme ça. Mais de temps en temps faire tomber des gens avait du bon. Et puis surtout il adorait se sentir utile. Même s'il elle disait que c'était de leur faute à tous les deux, Riley ne sentait un peu coupable de l'avoir fait tomber. Mais au moins pouvait-il se racheter en l'aidant à se retrouver dans les dédales de la ville.

« Et moi c'est Riley !! Je suis très heureux d'abandonner le « vous » !! Et vous êtes loin d'être vieille je vous rassure. »

Pour Riley vouvoyer quelqu'un était une marque de respect, surtout quand comme maintenant il avait fait tomber la personne, mais Lizbeth avait l'air d'avoir plus ou moins son âge donc oui à ce niveau il n'aimait pas trop utiliser le « vous ». Il était ce genre de personne qui était adepte du « tu » avec tout le monde. Donc souvent il refréner ses ardeurs parce que tout le monde n'aimait pas ça. Et surtout il ne pouvait pas faire ça avec ses patrons non plus. Parce que tout de suite, cela instauré une forme d'intimité, une relation plus détendue. Et avec ses patrons ce n'était pas forcément conseillé, même si certain préférait.
En disant qu'elle était loin d'être vieille, Riley était on ne peu plus sincère. Lizbeth était même magnifique. Mais le fait qu'elle soit marié l'empêchait de la draguer. Il avait déjà peur de ce que pourrait dire son mari s'il la raccompagnait. Bien que ce ne soit pas impossible qu'elle ai des amis. Et puis il n'avait rien à se reprocher, il n'avait rien fait, sinon aider une jeune femme perdue dans cette belle ville.

« Je suis ici depuis un peu plus de 2 ans maintenant. »

Jusqu'à présent le jeune pompier ne s'était pas rendu compte que cela faisait déjà effectivement un peu plus de 2 ans qu'il était dans cette belle ville. En arrivant ici, jamais il n'aurai pensé rester autant de temps. Il avait plus vu cette ville comme une transition avant de repartir vers une ville plus grande. New-York avait fait partie de ses vœux, mais bizarrement quelque chose l'avait toujours empêcher d'aller dans cette grande ville. Et maintenant il n'envisageait pas un seul instant de quitter Lakeview. Il se sentait vraiment chez lui dans cette ville. Et puis maintenant il avait sa petite vie bien rangée. Il avait des collègues plus que merveilleux, il avait également des amis géniaux. Sans compter Alexa – sa petite Lou' – qui lui était aussi indispensable que l'air qu'il respirait. Et puis il y avait Sasha. Rien n'était facile avec la jeune femme. Ils étaient passé par des étapes différentes dans leur relation, mais pas vraiment dans le bon ordre. Riley avait fait preuve d'une connerie sans nom avec elle, mais il tenait vraiment à Sasha. Il avait envie de voir où cela pourrait le mener, il avait envie de croire qu'il pourrait vivre une belle histoire avec elle.

« Donc si tu es en visite, je ne rêve pas en disant que tu as un accent en parlant. »

Ce n'était pas non plus le moment de passer pour un abruti fini. Il avait cru décelait un accent chez la jeune femme, mais peut être qu'il se trompait tout simplement. A dire vrai, à part partir de Chicago pour arriver à Lakeview, Riley n'avait jamais voyagé. Ce n'était pas l'envie qui lui faisait défaut, mais plutôt le temps. Avec son boulot il avait certes des vacances, mais il avait du mal à couper. Il avait peur qu'en son absence un accident horrible se produise et qu'il ne soit pas là pour aider ses collègues.
Cependant un jour il aimerait bien pouvoir découvrir le monde. Notamment le Japon et la Nouvelle-Zélande qui était des pays qui l'avaient toujours attiré. Pourquoi ? Il n'en avait pas la moindre idée, mais un jour il ferait ce voyage. Et puis si il avait raison et que Lizbeth était étrangère, elle pourrait lui parler de son pays et cela serait une manière comme une autre pour Riley de voyager. Surtout qu'il n'y avait pas plus légitime pour faire découvrir un pays qu'une personne qui en ai loin. Parce qu'ils ont cette passion et ce manque qui fait que la façon dont ils en parlent était magique.
Après peut être qu'elle avait quitté son pays pour des raisons qui lui faisait mal et donc elle n'aurait pas envie d'en parler. Riley n'en savait rien, et il n'était pas la personne qui la forcerait à parler. Loin de là.

« Sans trop d’indiscrétion, visite pour le plaisir ou pour boulot ? »

Selon Riley, ce genre de question n'était pas trop indiscrète, mais il préférait lui laisser le choix de répondre ou pas. Certaine personne n'aimait pas parler d'eux, et peut être Lizbeth faisait partie de ces personnes.
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MessageSujet: Re: Lose yourself Lose yourself  EmptySam 12 Oct 2013 - 23:02

    Il fallait décidément être une paumée pour se perdre dans Lakeview. Pourtant, elle était bel et bien perdue dans sa vie personnelle. Avait-elle fait exprès de se perdre dans ses quelques rues? Peut-être bien. Après tout, elle devait se battre contre l’envie de se rouler en boule et pleurer tout son soûl. Son couple était en péril selon ses dires. Elle aimait profondément son mari. Mais, est-ce qu’elle pourrait tolérer plus longtemps les disputes ? Non, elle se sentait terriblement mal à tout coup lorsqu’elle se disputait avec lui. Ils ne s’étaient jamais autant disputé depuis leur tout début de leur relation ; quelques accrochages par ci par là sans plus. Jamais, elle n’avait quitté l’appartement luxueux pour aller boire pour passer sa colère ni pour se détendre loin de lui. Elle se déplaçait uniquement à Cambridge d’une pièce à l’autre pour retrouver son calme. Lizbeth en avait un peu trop sur le cœur pour rester soi-disant calme ; il était parti durant un mois sans vraiment lui donner des nouvelles. Il était parti comme un voleur. Linus lui donnait quelques coups de fil qui ne duraient qu’une minute dans le grand maximum, mais il n’avait jamais parlé de revenir précisément auprès d’elle ni de ce qu’il faisait. Elle était une grande imbécile ignorante. D’ailleurs, elle l’était toujours en se répétant sans cesse que Linus avait surement une autre femme dans sa vie. Elle avait vu l’autre connasse de blonde lui faire les beaux yeux. C’était frustrant de ne pouvoir tirer les cheveux à des salopes lorsqu’on était constamment en colère. Elle avait besoin de se défouler… elle était si frustrée et encore plus perdue que jamais.

    Elle était tombée sur un charmant homme qui voulait bien l’aider. Elle savait qu’elle devait retourner à la maison, son mari n’était jamais insensible à sa sécurité bien qu’il était toujours aussi froid et méchant depuis le début de ses trois jours. Oui, elle le qualifiait de méchant puisqu’il lançait des mots acerbes sans toutefois les penser, mais le mal était fait. Lizbeth aimerait se réveiller de ce cauchemar infernal. Elle voulait revenir à Cambridge et revivre le parfait bonheur qu’elle connaissait avec son mari. Enfin, peut-être que son retour dans son pays natal lui fera du bien sauf que les clones auront un malin plaisir de la détruire encore plus. Bon sang, c’était si compliqué depuis qu’il était parti. L’attention de Lizbeth se reporta sur l’homme qui lui portait assistance. Elle tentait d’oublier autant que possible ses problèmes de couple pour sourire à Riley. « Et moi c'est Riley !! Je suis très heureux d'abandonner le « vous » !! Et vous êtes loin d'être vieille je vous rassure. » Lizbeth lui souriait ; elle approchait de la vieillesse à grand pas. Elle entendait trop souvent le mot madame à son travail pour que dans sa vie privée, les gens usent de ce petit mot. Enfin, déjà qu’elle avait gardé son nom de jeune fille pour ne pas effectuer de trop grand changement au sein de la compagnie familiale. Linus n’avait jamais émis de commentaire sur le fait qu’elle ne portait pas son nom. Des détails insignifiants ! « Je suis ici depuis un peu plus de 2 ans maintenant. » « Ah ! Donc tu connais bien la ville ! Bien. » C’était une bonne nouvelle. Est-ce que Lizbeth voulait réellement se retrouver face à son mari ? Pas vraiment à vrai dire. Demain matin, elle repartait vers Cambridge. Elle risquait fort bien de se sentir vide encore une fois. La peine remonterait. Elle se sentirait bien seul sans savoir ce que son mari faisait. « Donc si tu es en visite, je ne rêve pas en disant que tu as un accent en parlant. » Il avait effectivement raison. « Sans trop d’indiscrétion, visite pour le plaisir ou pour boulot ?  » Elle regarda tout droit un instant. Devait-elle dénoncer ce qu’elle avait sur le cœur depuis un moment déjà ? Elle vivait dans la peine et la douleur à cause de la fuite de son mari. Lizbeth se souvenait de leur dernière conversation soit sur le fait de fonder une famille. Il avait émis l’idée qu’il était temps et quelques jours plus tard… il était disparu. Est-ce qu’il avait trouvé un meilleur parti ? Sait-on jamais. Linus était un être particulier où plusieurs croyaient qu’il était un salopard. Elle commençait à croire les autres. Peut-être n’avait-elle pas eu les yeux ouverts à cause de l’amour qu’elle lui portait ? L’amour ne rendait-il pas aveugle ? Apparemment, elle en avait pleinement goutté à ce que l’amour pouvait faire. « Eh bien… je ne suis pas là pour le boulot. Je suis originaire de Cambridge et mon mari de Lakeview. Il a repris la librairie familiale soit le Fingertips. » Lizbeth prit une pause un instant. C’était douloureux à dire décidément. « Un jour, il est parti sans rien dire. Il est parti comme un voleur. Je n’ai pas eu de nouvelle durant un mois. J’ai eu l’impression qu’il avait trouvé une maîtresse… J’ai décidé de venir ici pour le récupérer, mais apparemment je ne fais pas son bonheur avec ma présence. Je m’étais fait un film dans ma tête des retrouvailles heureuses un soi-disant fantasme. J’ai frappé de plein fouet le mur, on n’arrête pas de se disputer ce qui n’est jamais arrivé. » Elle fit un petit sourire. « Demain, je repars sans lui… il a dit qu’il avait encore à faire ici. C’est la vie, non ? » Lizbeth regarda droit devant elle. « Je ne sais pas où va mon mariage, mais ça me détruit. »
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MessageSujet: Re: Lose yourself Lose yourself  EmptySam 11 Jan 2014 - 18:54

Parce que c'était son métier et surtout parce que c'était dans son caractère, Riley ne pouvait s'empêcher d'aider les gens et de se montrer gentils avec eux. Bien sur cela lui avait valu quelque problème quand il était jeune et pas aussi développer que maintenant, mais cela ne l'avait jamais arrêté. Il se croyait gentil, mais quand il repensait à son comportement avec Sasha, il n'arrivait pas à se l'expliquer, comme pouvait-il se montrer aussi méchant et aussi imbécile avec elle, alors que de toute évidence il ne n'avait envie que d'une chose, c'était de l'embrasser encore et toujours. Enfin tout cela était un problème qu'il devait régler avec lui-même, sa conscience et surtout avec Sasha. Pour savoir s'il avait tout gâcher ou au contraire s'il avait encore ne serait ce qu'une infime chance.

Le jeune pompier chassa ses problèmes personnels pour se concentrer sur ceux de Lizbeth, en plus d'être tombé, elle était complétement perdue. Quand on ne connaissait pas la ville, il était très facile de s'y perdre, plus d'une fois à son emménagement à Lakeview, Riley s'était retrouvé dans des coins bizarre. Mais son sens de l'orientation l'avait bien aidé à ce moment là, à défaut d'avoir rencontré les bonnes personnes. Aussi était-il content de pouvoir aider la jeune femme. Surtout qu'à voir son sourire quand Riley lui avait dit qu'il était d'ici depuis 2 ans devais surement la rassurer. Et puis il fallait avouer aussi qu'il n'avait pas une tête de psychopathe, même si l'habit ne faisait pas le moine.

« Je pense que oui je connais bien la ville. Peut être pas comme ma poche, mais je te conduirais là où tu le souhaites. »

Certains pourrait prendre ça comme de la drague, mais en fait pas du tout. Riley s'intéressait vraiment au gens – même inconnu – et il aimait à les aider. Parfois se retrouvait-il dans le rôle de confident sans le vouloir. Mais il comprenait, c'était beaucoup plus facile de se confier à un inconnu qui ne savait rien du vous et qui donc ne pouvait pas vous juger. Et surtout qui avait un regard vraiment impartial sur la situation. Et c'est ce que semblait penser Liz, parce qu'elle n'hésitait pas à se livrer sur sa ville natale, son boulot et surtout les relations tumultueuses qu'elle entretenaient avec son mari.

« Oh c'est votre mari qui tient cette librairie ? J'aime beaucoup m'y rendre. Je vais peut être avoir des remises grâce à vous. »

Riley était assez fier de lui parce qu'il avait deviné qu'elle n'était pas d'ici avec son accent craquant. S'il ne se trompait pas, pour lui Cambridge se trouvait en Angleterre. Un pays qu'il aimait beaucoup mais qu'il n'avait jamais eu l'occasion de visiter. Peut être qu'un jour il en aurait l'occasion. Du moins l'espérait-il.

« Sans vouloir le juger, quel genre d'homme délaisserait une femme comme vous ? »

Surtout qu'il était plutôt mal placer pour juger les autres avec son comportement avec Sasha. Cependant il ne comprenait vraiment le comportement de cet homme. Comment pouvait-on abandonner du jour au lendemain sa femme. A la rigueur une conquête quelconque c'est déjà plus compréhensible, mais la femme avec qui on était marié. Cela lui passait au dessus de la tête. Surtout que Liz à première vue n'avait pas l'air d'être le genre de femme chiante à espionner tout les faits et gestes de son mari. Il n'arrivait décidément pas à comprendre. Mais cela ne le regardait pas, donc il se garderait bien d'aller voir cet homme.

« Ce n'est pas une situation facile à vivre. Et j'imagine qu'il est fermé à tout dialogue non ? Si votre mariage vous détruit, il serait peut être plus sain d'y mettre un terme....

Le pompier pouvait difficilement se mettre à sa place parce qu'il n'avait jamais vécu la même chose, mais il savait faire preuve d'empathie. Et il estimait qu'à ce stade, Liz n'attendait qu'une chose ; une oreille attentive. Et si Riley pouvait l'être alors tant mieux.


[je suis super désolé pour le retard de ma réponse....désolé, désolé, désolé...]
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Lizbeth

Lizbeth A. Blackwood


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Lizbeth A. Blackwood
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☇ ÂGE RÉEL : 30
☇ DATE D'ANNIVERSAIRE : 19/02/1994
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MessageSujet: Re: Lose yourself Lose yourself  EmptyMer 15 Jan 2014 - 1:34

    Il était agréable de se promener en bonne compagnie lorsque nous perdions notre chemin. C’était le cas pour Lizbeth. Elle était tombée sur un homme agréable avec qui elle pouvait discuter librement sans se sentir coupable d’évacuer toute la peine et la douleur en se confiant. Elle avait peur de parler à la famille de Linus pour causer encore plus de tort à son couple qui semblait mourir à petit feu. D’ailleurs, pourquoi se plaignait-elle de ne connaître personne ici ? À Cambridge, elle ne parlait jamais de son couple aux clones. Ses horribles femmes auraient tout fait pour détruire son couple bien avant que celui-ci ne passe à la vitesse supérieure. Lizbeth savait que les clones avaient eu des vus sur son Linus ; c’était un bel homme avec de la classe. Ce n’était pas ça le problème, c’était cette guerre entre Linus et les clones où elle voyait ces blondasses essayés de semer la zizanie dans leur couple. Non, elle n’avait eu personne à qui faire confiance même à Cambridge. Sa famille ne serait aussi d’aucune utilité. Ses parents ne pouvaient être un soutien dans ses histoires de cœur. Ils étaient merveilleux, mais elle ne voulait pas les mêler à tout ça. Sa vie amoureuse n’était pas tant étalée à Cambridge où décidément elle n’avait pas d’épaule sur qui se pencher. Enfin, elle n’avait jamais eu une période de crise aussi grande avec son amoureux! Il fallait qu’elle règle le tout bien que c’était sa dernière soirée à Lakeview. Demain matin, elle serait à l’aéroport à attendre son vol. C’était difficile de se dire qu’elle avait perdu la bataille ; elle laissait celui qu’elle aimait derrière elle. Lizbeth ne savait pas quand est-ce qu’il reviendrait. Il lui avait tout simplement dit qu’il va revenir un jour. Quand ? C’était la question fatidique. Il était qu’elle s’en prendrait plein la gueule devant les clones qui s’amuseront à lui faire encore plus de mal. À quoi bon sortir lorsqu’on avait l’impression qu’on avait perdu la bataille ? Lizbeth avait tellement envie de s’effondrer sur le sol en pleurant tout ce qu’elle avait à pleurer. Elle accumulait.

    Elle marchait au côté de son nouvel ami. Elle le considérait comme tel puisqu’il venait de lui tendre gentiment la main pour l’aider à se sortir de cette situation. Elle avait passé la journée à errer dans les rues sans retrouver son chemin. Peut-être que l’état dans lequel elle était n’aidait pas à se sortir de ce labyrinthe sans fin qu’était la ville. Après tout, elle ne savait plus où elle en était alors comment pouvait-elle avoir conscience d’où elle se trouvait sans égarer ? Une question existentielle dans la tête d’une femme déboussolée. Elle tentait néanmoins de ne pas trop casser les oreilles de son nouvel ami avec ses histoires de mariage, mais elle se laissait aller puisqu’il avait une porte. « Je pense que oui je connais bien la ville. Peut être pas comme ma poche, mais je te conduirais là où tu le souhaites.  » Elle lui sourit. Elle était entre bonnes mains. Il n’y a pas peu dire. En plus, Lizbeth avait croisé un charmant pompier. Elle était doublement entre bonnes mains. « Oh c'est votre mari qui tient cette librairie ? J'aime beaucoup m'y rendre. Je vais peut être avoir des remises grâce à vous.  » Elle hocha la tête. « Oui, le Fingertips. Il est propriétaire avec sa cousine Heather Spencer. » Elle marchait à ses côtés faisant semblant d’y mettre un peu de joie dans ses propos comme si elle était fière de l’entreprise familiale de la famille de son mari. Lizbeth était fière, mais elle aurait préféré que cette entreprise soit de l’autre côté de l’océan où elle pourrait le garder auprès d’elle. « Sans vouloir le juger, quel genre d'homme délaisserait une femme comme vous ? » Elle lui fit un petit sourire en coin avant d’hausser les épaules. Elle ne connaissait pas la raison pour laquelle Linus était soi-disant parti. Il avait resté très vague sur les raisons de départ ; il avait des choses à régler disait-il. « Ce n'est pas une situation facile à vivre. Et j'imagine qu'il est fermé à tout dialogue non ? Si votre mariage vous détruit, il serait peut être plus sain d'y mettre un terme.... » Elle s’arrête de marcher un instant regardant Riley avec un petit air triste. Elle n’était pas prête à quitter son mari, mais il était logique qu’elle finisse par le confronter. Ne l’avait-il pas fait dormir dehors la première journée après leur dispute? Le Linus qu’elle connaissait de Cambridge ne se serait jamais permis de la laisser à l’extérieur sans protection. Elle se souvenait de la scène qu’elle avait fait au début de leur relation où il lui avait manqué de respect. L’engueulade avait pris une drôle de tournure lorsque Lizbeth avait tenté de sortir de la voiture. Elle avait attendu une lumière rouge pour quitter la voiture. Linus l’avait poursuivi à pied pour la remettre dans la voiture. Enfin, il avait toujours été au petit soin avec elle. « Eh bien, je ne sais pas. Je crois qu’il n’a jamais pensé à ce qu’il faisait lorsqu’il est parti. Il est parti sur un coup de tête. Les raisons, je ne les connais pas. Est-ce qu’un homme serait capable de faire des milliers de kilomètre pour voir une maîtresse ? » Elle hausse les épaules. « Je ne sais pas, mais je ne pourrais croire qu’il le ferait. D’ailleurs, on pourrait dire qu’il reste avec moi pour mon argent, mais… je ne pense pas… Un homme ne se serait pas donné autant de mal dans une relation. Je réfléchis depuis tellement de temps pour connaître la raison de son départ… » Elle joua nerveusement avec ses doigts. « Ce que je sais, c’est que je ne serais jamais capable de mettre fin à notre relation. Je l’aime trop jusqu’à me faire du mal en n’y mettant pas un terme. » Elle regarda droit dans les yeux Riley. « Je dois être une idiote à force de vouloir arranger les choses, mais je ne suis pas comme… comme cette génération où lorsque ça ne fonctionne plus, je jette. Je veux aller jusqu’au bout. Au moins essayer… mais je suis toute de même une idiote qui doit être masochiste pour se faire autant de mal pour un homme. » Elle lui fit un petit sourire en coin tentant de se calmer en faisant une petite blague. « Mais que ferions-nous les femmes sans vous les hommes ? » Elle lui donna un petit coup de coude amical.
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MessageSujet: Re: Lose yourself Lose yourself  EmptyJeu 23 Jan 2014 - 9:42

En comment sa journée, pas une seule seconde Riley ne s'était imaginé qu'elle se passerait de la sorte. Et pourtant il était bien en train de se promener avec une quasi-inconnue, plus si inconnue que ça maintenant avec qui il partageait des moments des plus agréables. Il n'y avait rien de malsain dans cette situation, c'était comme si ils étaient amis de longue date qui ne s'était pas vu depuis un petit moment et qui avait donc du temps à rattraper.
Au détour de la conversation, Liz lui avait indiqué l'adresse à laquelle elle souhaitait se rendre et c'est d'un pas automatique qu'il tournait au détour des rues sans vraiment regarder les panneaux. Il connaissait le chemin pour arriver là bas.

Sur le trajet, Riley écoutait attentivement ce que Liz lui racontait, elle avait besoin de parler de se délivrer du poids qu'il l'oppresser, et elle n'aurait pu trouver meilleur personne que le pompier pour ça.
Ses parents bien avant qu'il ne décide de devenir pompier l'avaient toujours poussé à faire des études de psychologie parce qu'il avait cette empathie pour les gens que peux de gens avaient – surtout developper à ce niveau – mais il n'avait jamais voulu. Conseiller ses amis et sa famille c'était une chose, mais des gens qui avaient des fois de graves problème il ne s'en était jamais senti capable. Et puis la mort de son frère avait déclenché en lui une vocation. Et pour sa mémoire il s'était fixé un objectif qu'il n'avait de cesse d'atteindre.

Tout en l'écoutant, il ne pouvait s'empêcher de penser que ce Linus, le mari de Liz n'était pas un homme pour elle. Mais l'avoir pouvait rendre aveugle, et c'était surement ce qui empêchait la jeune femme de le quitter. Elle était amoureuse de lui, et contre ce sentiment on ne pouvait pas lutter. Même si des fois la meilleure solution était de quitter la personne pour se sentir mieux, voire revivre on ne pouvait se résoudre à le faire. Et c'était bien le problème de Liz, elle lui cherchait des excuses pour son comportement.
Après, Riley n'était pas un homme dénué de sentiments, donc il pouvait très bien la comprendre et comprendre pourquoi elle restait avec lui. A chaque fois, elle espérait que ça serait la dernière. Qu'après tout se passera mieux, et que tout redeviendra comme avant. Mais cela arrive rarement. Cela dit, c'était tout ce que pouvait souhaiter Riley pour Liz, que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes avec son mari.

« Pour une maitresse ça serait faire beaucoup trop d'effort de faire des milliers de kilomètre... Lui as tu jamais demandé les raisons ? »

Les hommes ne sont pas assez courageux pour faire autant d'effort. Du moins selon Riley. Ça serait faire bien trop d'aller-retour et surtout de mensonges. Alors certes quand on prenait une maitresse on passer maitre dans l'art de la double vie, mais au bout d'un moment cela revenait toujours comme un boomerang pour vous exploser à la figure. Donc il ne pensait pas que le mari de Liz ai fait des milliers de kilomètres juste pour une femme.

« Tu n'es pas idiote, tu es amoureuse. Et je peux comprendre ça. Et puis en allant au bout des choses, en essayant tout pour ton couple. Tu n'aura pas de regrets si jamais ça ne fonctionne pas, tu pourras dire que tu as vraiment tout essayer. »

Comment pouvait-on blâmer une femme amoureuse ? Et puis il comprenait son raisonnement. Ne pas faire d'effort, signifier abandonner sans jamais savoir si les choses auraient pu s'arranger entre Liz et son mari.
Finalement la situation de Riley n'était pas aussi éloignée de la sienne. Il cherchait par tout les moyens à remonter dans l'estime de Sasha et pour rien au monde il ne jetterait l'éponge avoir d'y être parvenu. Ce n'était pas comme s'il s'était fixé un but et qu'un fois atteint il lâcherait l'affaire. Non c'était autre chose. Un besoin vital. Et si jamais un jour Sasha pouvait le voir autrement que comme un abruti fini, alors là il continuerait ses efforts encore et toujours pour la sourire et surtout pour la rendre heureuse.

« Je te rassure l'inverse est vrai aussi. Sans vous les femmes le monde semblerait bien triste »

Et ce que disait Riley était on ne peux plus vrai. D'une les femmes amenaient de la beauté et de la douceur dans ce monde de brut et surtout de la tendresse. Et à rester qu'entres mecs, ils en viendraient vite à s'entretuer. Et de toute façon il était inconcevable de vivre sans les femmes, c'était elle qui était à l'origine de tout. C'était elle qui donnait la vie.

« Tu commences à reconnaître ? »

Riley et Liz étaient pratiquement arriver à destination, bien qu'il irait jusqu'au bout avec elle, le pompier voulait s'assurer qu'elle reconnaissait quand même les lieux.
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MessageSujet: Re: Lose yourself Lose yourself  EmptyDim 2 Mar 2014 - 1:19

    C’était une mauvaise journée pour cette grande femme qui ne savait où poser le pied. Les problèmes de cœur n’étaient jamais faciles pour le moral de tous. Malgré les moyens de Lizbeth, elle vivait les mêmes peines que les gens du commun. Ce n’était pas sa fortune qui lui garantissait une protection contre les maux de son cœur. Linus était le seul à jouer avec les hauts et les bas des sentiments de la belle britannique. Elle n’était jamais à l’abri des déceptions, c’était ce qu’elle vivait en pleine rue de Lakeview. Elle marchait comme un zombie ; elle s’était égarée. Elle déambulait dans les rues sans savoir où elle posait pied autant que sa vie amoureuse filait. Bien que son sauveur soit agréable, Linus d’autrefois lui manquait. L’homme qu’elle avait marié ne lui avait jamais fait un lapin aussi long. Elle savait qu’il pouvait disparaître des jours à travailler sur un projet, mais il n’était pas aussi froid et distant comme maintenant. Le dernier jour où elle le verrait durant des jours, des semaines, des mois… Lizbeth ignorait le temps qu’il prendrait pour lui revenir. Cela faisait déjà un moins. Enfin, elle était certaine de l’avoir perdu. La femme se sentait bien stupide de croire encore qu’il lui reviendra. Les preuves n’étaient-elles pas devant elle? Elle devait se rendre à l’évidence ; son conte de fée était terminé.

    Son monde s’écroulait sous elle. Lizbeth n’avait aucune épaule sur qui compté. Elle n’avait trouvé que ce charmant pompier qui voulait l’aider à retrouver son chemin. Elle se rabattait sur ce pauvre individu : Riley. Elle lui racontait tout ce qui lui passait par la tête jusqu’à lui demander son opinion sur les maîtresses à distance. C’était pitoyable de la voir aussi perdue dans les rues d’une aussi petite municipalité. Elle n’avait pas le masque de la femme d’affaire dans son visage ; elle était la pauvre fille. « Pour une maitresse ça serait faire beaucoup trop d'effort de faire des milliers de kilomètre... Lui as tu jamais demandé les raisons ? » Elle hoche de la tête en guise de réponse. Elle ne comprenait vaguement les excuses de Linus ; il s’était disputé en fait lorsqu’elle était débarquée ici. Elle se souvenait qu’elle avait passé la nuit au bar avant qu’il ne la laisse dormir dans la rue sous la fenêtre de la chambre. Il ne lui avait jamais fait ce coup. D’ailleurs, il n’avait jamais été aussi méchant avec elle. Lizbeth soupira. « Tu n'es pas idiote, tu es amoureuse. Et je peux comprendre ça. Et puis en allant au bout des choses, en essayant tout pour ton couple. Tu n'aura pas de regrets si jamais ça ne fonctionne pas, tu pourras dire que tu as vraiment tout essayer.  » Amoureuse ? Peut-être un peu trop. Linus, son Linus. Son âme. Son âme-sœur. Un vide, un néant s’installait dans son cœur meurtri par les révélations que sa tête faisait. « Je te rassure l'inverse est vrai aussi. Sans vous les femmes le monde semblerait bien triste » Le monde sans homme stupide manquerait de vie, c’était certain. Peut-être que cette douleur aigue ne serait jamais connue. Lizbeth n’était pas bien vis-à-vis sa vie amoureuse, mais elle avait l’impression de le perdre. C’était ce qui la tuait à petit feu. Linus était son grand amour, mais peut-être qu’ils s’étaient mariés trop rapidement. Peut-être auraient-ils du faire les choses beaucoup plus lentement ? « Tu commences à reconnaître ? » Elle regarde tout autour. Tout se ressemblait à son avis, mais elle hocha la tête ni oui ni non. Elle était dans un entre deux. « Je serais toujours autant perdue ici. Je crois que mon état d’esprit est pour beaucoup. Je suis perdue. Je l’aime cet homme malgré tout. C’est un peu tiré par les cheveux une maîtresse. » Elle s’arrêta à un arrêt regardant les deux côtés de la rue. « Mais… on est jamais rassuré. Perdre une personne qu’on aime autant, c’est mourir indéfiniment. Beaucoup ont jugé le fait que nous nous soyons mariés rapidement. Environ 2 ans après notre fréquentation officiellement entre nous, il a toujours caché qu’il était avec moi. Il ne voulait pas être… être… le type qui se tapait l’héritière Blackwood, tu vois? » Elle se souvenait de leur mini-accrochage à ce sujet, mais elle savait qu’il lui était sien à l’époque malgré tout. Ils avaient partagé des moments si secrets. C’était des souvenirs qui leur appartenaient. Ce n’était pas pour rien que les autres Chatwood n’avaient jamais vu ce que Liz voyait en son mari. « Linus a toujours été très discret sur sa relation, Je crois qu’il n’a jamais compris pourquoi je m’intéressais à lui… je dirais son naturel, intelligence, sa vivacité d’esprit… sa tendresse… Ça n’a jamais été facile, mais même si je suis fâchée contre lui, je ne lui trouve que des qualités malgré tout. » Elle avait le cœur lourd. Elle avait envie d’être toujours aimé par celui qu’elle aimait autant.

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MessageSujet: Re: Lose yourself Lose yourself  EmptyLun 10 Mar 2014 - 14:47

Riley se sentait mal pour Liz. D'accord il ne la connaissait que depuis quelques minutes, mais ce n'était pas de sa faute s'il avait une forte empathie pour les autres. Et puis la jeune femme semblait tellement perdue. Et pas seulement dans la ville, mais dans sa vie aussi, à la voir aussi déboussolé, le pompier avait juste envie de la prendre dans ses bras et de lui dire que tout irait bien. Si ce n'est qu'il n'était pas assez fou de faire ça à une presque inconnue. Et puis elle pourrait mal interprété son geste, et c'était bien la dernière chose qu'il voulait aujourd'hui. Parce que peut être que cette rencontre en amènerait d'autre, parce que mine de rien, il s'était pris de beaucoup de sympathie pour cette belle brune et ne serait pas contre de la revoir. Mais en tout bien tout honneur évidemment. Peut être même qu'ils pourraient être amis tous les deux. Dans tout les cas, ils étaient en train de prendre la bonne direction vers l'amitié, puisque Liz en était déjà à se confier à lui sur ses problèmes de couples. Il faut dire, que se confier à une tiers personne et généralement plus simple que de le faire à une personne de confiance qui en plus d'être de partie pris pourrait également émettre un jugement sans même sans rendre compte.
Voilà le gros avantage que Riley avait sur les autres, et c'est pour cela qu'il écoutait avec attention tout ce que pouvait lui dire Liz à propos de son couple.

Ils n'étaient maintenant plus qu'à quelques rues du Fingertips, dans même pas cinq minutes, Liz serait de retour auprès de l'homme qu'elle aimait, mais toujours avec autant de question sur son avenir avec lui. Riley aurait aimé pouvoir la rassurer, lui dire que tout finirait par s'arranger avec son mari, mais il n'était pas Madame Irma, il ne lisait pas dans les cartes, et encore moins dans le feu – son pire ennemie – et donc ne pouvait assurer ce bien être à Liz. Tout ce qu'il pouvait faire à l'heure actuelle c'était de l'écouter et d'essayer de lui donner des conseils qui pourraient lui être utile. Il ne pouvait être utile d'aucune autre façon...

“On ne se remet jamais de ce genre de perte, mais ce n'est pas encore le cas pour toi. Tu peux et tu vas sauver ton mariage. Ton mari serait fou de te laisser tomber “

Perdre une personne que l'on aime, que ce soit un mari, un parent, ou un ami était la chose la plus difficile en ce monde pour laquelle on ne se remet jamais vraiment. Alors oui l'expression voudrait qu'avec le temps on oublie, mais c'était faux. On oublie jamais, on fait juste avec. On essaye de vivre, on accumule des blessures, des déceptions qui s'ajoutent à la première et on essaye de combler le vide, mais personne n'y arrivait vraiment, parce qu'il suffisait d'un simple mot ou souvenir pour que la douleur reviennent en pleine figure comme un boomerang.
Et si de par cette conversation Riley ne s'inquiétait pas d'une chose, c'était de la détermination de Liz pour sauver son mariage. Elle était prête à tout pour que son mari la regarde comme au premier jour, pour ressentir ce petit frisson quand on était face à l'homme ou à la femme de sa vie et qu'on pouvait voir dans ses yeux qu'il ressent la même chose .

“Si vraiment il avait voulu uniquement se taper l'héritière que tu es, il n'aurait pas attendu 2 ans pour t'épouser, il aurait trouvé un moyen de le faire plus rapidement.”

Sérieusement, Riley en avait vu des hommes mettre au point des plans dans l'unique but d'escroquer des riches héritières, ou alors simplement des filles à papa qui avaient un peu d'argent, et le point commun de tout ses hommes étaient qu'ils n'avaient aucune patience et poussé ses femmes – souvent très naïves – à les épouser à Las Vegas dans les plus bref délais pour ensuite les laisser tomber avec la première venu tout en arrivant à retourner le jugement du divorce contre la femme.
Mais là, ça semblait trop gros pour un être un plan de la part de Linus – s'il avait bien compris le prénom. Personne ne perdrait autant de temps avec une personne sans l'aimer juste pour obtenir son héritage, donc si il y a bien un point sur lequel Liz pouvait se rassurer, c'était qu'il l'aimait. Après il ne lui montrait pas de la meilleure des manières. Il était quelque peu maladroit, mais ça se travaillait.

“Je t'avoue que je me sens démuni face à ce qu'il t'arrive. La seule chose qui puisse vous aider ton mari et toi c'est de parler.”

Jamais le pompier ne s'était retrouvé dans cette situation donc même s'il faisait preuve de beaucoup d'empathie, cette dernière avait certaines limites. Cependant, il était persuadé que seule la discussion pouvait faire avancer les choses entre Liz et son mari. Ils avaient besoin de se retrouver et cela passait par la communication.

“Je te donne mon numéro, si jamais tu as besoin de parler, ou même pour n'importe quoi”

Ce n'était pas un plan drague, mais ils étaient arrivé à destination et cela l'embêtait de la laisser comme ça, aussi désemparé. Alors certes avoir le numéro de Riley ne changerait rien, mais c'était la seule chose qu'il pouvait faire.
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MessageSujet: Re: Lose yourself Lose yourself  EmptyVen 2 Mai 2014 - 10:02

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